Le syndicalisme CFDT dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR) 

La CFDT a fêté en 2014 ses 50 ans. Qu’apporte-t-elle à l’ESR  ?

L’École, en général, et l’enseignement supérieur et la recherche, en particulier, sont des éléments incontournables d’une culture de la connaissance propre à permettre à l’individu d’accéder à l’émancipation. Or la CFDT a mis au cœur de son projet de société l’émancipation de l’Homme et du travailleur.

C’est pourquoi, depuis sa création, la CFDT défend un grand service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui est aussi le garant d’une insertion sociale et professionnelle.

La CFDT a popularisé le principe de formation tout au long de la vie, dans lequel l’enseignement supérieur et la recherche a toute sa place. Pour la CFDT, l’enseignement supérieur et la recherche sont un des leviers de la croissance et donc de la lutte contre le chômage.

C’est aussi un des moteurs de la lutte contre toutes les discriminations. C’est pour cela que la CFDT, contrairement à d’autres, a toujours porté le projet d’ESR comme une exigence de l’ensemble de la société et pas seulement d’experts autoproclamés de l’École.

C’est parce que cette ambition est portée par tous que nous pouvons exiger de l’État qu’il assume ses responsabilités : pour financer cette ambition, les contraintes nouvelles que la nation lui assigne – hausse des volumes horaires en licence, ambition de 50% d’une classe d’âge au niveau licence… –, les exigences que, nous, nous portons tant sur la qualité des formations que sur l’offre de proximité afin d’assurer l’égalité des chances, sur la recherche fondamentale, la diffusion de la culture scientifique…

La CFDT, et avec elle le Sgen-CFDT, défend un projet qui permet aussi bien de réunir l’ensemble des formations post-bac, que de faire travailler ensemble tous les acteurs de la recherche, qu’elle soit portée par les universités ou par les organismes de recherche. Le Sgen-CFDT syndique l’ensemble des personnels de l’ESR dans une même structure. Cela lui permet de défendre les intérêts des personnels sans les opposer les uns aux autres. Il se bat pour l’équité de traitement entre les personnels et pour défendre l’intérêt général : mobilité, rémunérations, conditions de travail…

Les élus CFDT dénoncent le clientélisme.

Le Sgen-CFDT s’inscrit dans une logique de dialogue social et de négociation, pour obtenir des résultats.

La CFDT refuse d’être une organisation qui dit non à tout et qui n’empêche rien.